Projet Barga
Situation actuelle
C’est à Barga, commune du Yatenga, au nord de Ouahigouya en zone sahélienne, que le projet est implanté. En saison sèche, les sols sont durs comme du béton, avec une érosion éolienne importante, en saison des pluies des précipitations violentes, 600 mm en 4 mois, provoquent une forte érosion pluviale. Si on y ajoute la divagation du bétail, cela explique que ce milieu très dur rend l’agriculture vulnérable et les conditions de vie, précaires poussant les gens à l’exode.
La ferme pilote, quant à elle, est un centre de perfectionnement du savoir-faire local et permet aux jeunes comme aux adultes de se former sur place, offrant aux bénéficiaires la possibilité de produire mieux et davantage.
Moyens mis en oeuvre
La mise en place d’un périmètre bocager et de sa ferme pilote permettent d’attaquer le mal à la racine. Avec la participation des villageois, convaincus de la pertinence du projet, un terrain de 100 hectares (équivaut à 100 terrains de football) sera aménagé de façon à :
Organisation et conduite du projet
Pour mener ce projet nous collaborons avec Terre Verte, ONG implantée au Burkina Faso depuis 1989, qui a déjà 900 hectares de terres restaurées à son actif, dans 3 autres fermes pilotes, permettant à environ 4’000 personnes de vivre de leurs terres.
Les bénéficiaires sont regroupés au sein de l’association Weofinti, constituée par 13 villages qui ont exprimé leur envie d’aménager un périmètre bocager sur leur territoire. Les villageois participent à la construction des bâtiments et à la mise en place du périmètre bocager.
Paysans solidaires met des fonds à disposition et participe activement au suivi et à l’évaluation de l’avancement du projet, grâce notamment à son représentant burkinabé qui accompagne la population dans cette démarche. Elle a le soutien de la FEDEVACO qui apporte une part du financement du projet et contrôle les rapports et décomptes financiers et opérationnels.
Paysans solidaires et Terre Verte partagent la conviction que ce projet améliorera les conditions de vie des populations concernées et qu’il sera durable, faisant des familles paysannes burkinabés les moteurs de leur développement.