Sécurité au Burkina Faso et plus particulièrement dans la région de Barga
Des tensions politiques latentes sont susceptibles d’éclater malgré des phases d’apaisement. En cas de manifestations et de grèves, des débordements ainsi que des heurts entre manifestants et les forces de l’ordre sont possibles. Des tensions ethniques sont également perceptibles et peuvent donner suites à des actes de violence.
Au Burkina Faso, la dégradation de la situation sécuritaire gagne du terrain
Suite à la multiplication des attaques dans l’ouest, le nord et l’est du pays, les provinces classées « zones rouges » ne cessent d’augmenter.
Les attentats, qui se succèdent depuis 2015 au Burkina Faso, se sont encore accélérés ces dernières semaines. Des provinces classées « zones rouges » couvrent une bonne partie du pays. La nouvelle carte d’évaluation des risques, actualisée le 4 février par le ministère des affaires étrangères français, illustre en effet cette dégradation.
A Barga, la tension existe et le directeur Sosthène Nikiema a dû retourner à Ouagadougou pour ses raisons. Il ne se rend à Barga que pour des réunions du conseil d’administration et de cours de formation aux jeunes